Counting Crows - Saturday Nights, Sunday Mornings (2008)
Pistes :1. 1492
2. Hanging Tree
3. Angeles
4. Sundays
5. Insignificant
6. Cowboys
7. Washington Square
8. On Almost Any Sunday Morning
9. When I Dream of Michelangelo
10. Anyone But You
11. You Can't Count on Me
12. Ballet d'Or
13. On a Tuesday in Amsterdam Long Ago
14. Come Around
Musiciens :
Adam Duritz (piano, chant) - Charles Gillingham (Piano, Organ, Harmonica) - Dan Vickrey ( guitare, banjo) - David Immergluck (guitar, mandoline, basse) - David Bryson (guitare) - Jim Bogios (batterie)
Critique :
Six années de passées et plus rien à espérer ? Hard Candy, sorti en 2002 était un bon albumÂ… mais peut-être trop effacé, comme une bonne partie de la carrière du groupe. Une carrière en filigrane, un groupe relativement discret et une popularité peu développée. Qui peut n'enorgueillir de citer plus d'un titre des Counting Crows (« Mr Jones » en l'occurrenceÂ…) ? Certainement peu de gens. Mais on n'a jamais dit (ou alors un soir d'alcoolémie élevée) que popularité était synonyme de talent et d'importance. Non, les Counting Crows sont au dessus de ça. D'ailleurs, peu de médias relayent la sortie de cinquième albumÂ… miraculé et miraculeux.
Saturday Nights, Sunday Mornings, deux moments différents, qui marquent clairement deux esprits séparés dans le disque. Le samedi soir sonne la fougue (la claque rock n' rollesque dès « 1492 »), la sueur (« Hanging Tree »), le blues fiévreux (« Los Angeles », « Sundays »), le rock émotionnel (« Insignificant »), l'urgence et le déchaînement (« Cowboys »). Le dimanche matin, aspirine en prime, sonne le feu de cheminée (« Washington Square »), le réveil amoureux (« Anything But You »), les regrets (« You Can't Count On Me »), la guitare sur la plage (« When I Dream Of Michelangelo »). Mais sur toutes ces tranches de vie, le chant extrêmement émouvant d'Adam Duritz fait mouche ! Une sorte de main de fer dans un gant de veloursÂ… une voix qui s'adapte totalement et joue même un rôle prépondérant dans la réussite de ce Saturday Nights, Sunday Mornings.
Et si c'était le meilleur album des Counting Crows ?
Jean Jean