Offspring - Smash (1994)

Pistes:

1. Time To Relax
2. Nitro (Youth Energy)
3. Bad Habit
4. Gotta Get Away
5. Genocide
6. Something To Believe In
7. Come Out & Play
8. Self Esteem
9. It'll Be A Long Time
10. Killboy Powerhead
11. What Happened To You ?
12. So Alone
13. Not The One
14. Smash

Musiciens :

Dexter Holland (guitare, chant) - Noodles (guitare) - Ron Welty (batterie)

Critique :

Après deux premiers opus qui passeront complètement inaperçus en France, ces californiens survitaminés allaient changer la donne avec Smash. Le punk califormien faisait alors sa grande appartition dans les années 90, en opposition directe avec le grunge, qui commence à s'essoufler.

Retenu, à l'époque, pour assurer la bande son des pubs Levi's (qui poussaient assez rapidement les groupes au devant de la scène, comme Stillskin également...), Offspring allait inonder les ondes radio avec leurs deux tubes planétaires "Come Out And Play" et "Self Esteem".

Sans être les musiciens les plus talentueux de la décennie, sans qu'ils ne proposent non plus des prestations scéniques très carrées (notamment dû aux capacités vocales limitées du chanteur), les Offspring ont, en revanche, misé tous leurs atouts sur la force de leur style et de leurs compositions. Profitant d'une recrudescence du mouvement "Neo Punk", avec le succès, entre autres, de Green Day, les californiens débarquent avec des titres forts, pêchus, qui sonnent plutôt pas mal. De toute façon, personne n'a jamais demandé au punk d'être une musique très affinée, jouée par des virtuose. Le punk est une musique d'hymnes, de revendications, et de rejet. Et pour les hymnes, les deux singles faisaient déjà largement l'affaire. Autres brûlots réussis de l'album, "Gotta Get Away" et "What Happened To You". Globalement, pas grand chose à redire sur l'efficacité et le côté immédiat des morceaux.

Smash est l'album studio ultime du groupe qui, par la suite, voguera d'albums plus ternes, en demi teinte à d'autres résolument ratés ! S'il faut donc n'en retenir qu'un seul, incontestablementÂ… c'est celui-ci. D'ailleurs, ne retenez que celui-ci!

Jean Jean