Reality Tour - David Bowie (2010)
Pistes :
Disque 1 :
1. Rebel Rebel
2. New Killer Star
3. Reality
4. Fame
5. Cactus
6. Sister Midnight
7. Afraid
8. All the Young Dudes
9. Be My Wife
10. The Loneliest Guy
11. The Man Who Sold the World
12. Fantastic Voyage
13. Hallo Spaceboy
14. Sunday
15. Under Pressure
16. Life on Mars ?
17. Battle for Britain (The Letter)
Disque 2 :
1. Ashes to Ashes
2. The Motel
3. Loving the Alien
4. Never Get Old
5. Changes
6. I'm Afraid of Americans
7. Heroes
8. Bring Me the Disco King
9. Slip Away
10. Heathen (The Rays)
11. Five Years
12. Hang on to Yourself
13. Ziggy Stardust
14. Fall Dog Bombs the Moon
15. Breaking Glass
16. China Girl
Musiciens :
David Bowie (chant, guitare, harmonica) - Earl Slick (guitare) - Gerry Leonard (guitare) - Gail Ann Dorsey (basse, chœurs) - Sterling Campbell (batterie) - Mike Garson (claviers, piano) - Catherine Russell (claviers, percussions, guitare acoustique, chœurs)
Critique :
Enième live dans la riche discographie de David Bowie, ce double disque Reality Tour est une nouveauté sans l’être vraiment. Enregistré en 2003 à Dublin, ce concert est déjà sorti en dvd (avec quelques titres en moins) depuis quelques années mais vient tout juste d’être édité en format cd. Au menu, pas moins de 33 titres de toutes les périodes de l’artiste. Reality et Heathen, derniers albums en date à l’époque sont bien représentés mais Bowie n’oublie pas ses fans de la première heure. Accompagné d’un groupe redoutablement efficace, ce Reality Tour pourrait presque faire office de best of de David Bowie. « Changes », « The Man Who Sold The World », « Life On Mars », « Ashes To Ashes », « Heroes » ou « Ziggy Stardust » tout y est, y compris « All The Young Dudes » écrit pour Mott The Hoople et « Under Pressure » écrit avec Queen. Le son est propre, presque trop, à l’image d’un groupe carré, presque trop. Difficile peut-être de faire entrer dans un seul et même set autant de périodes et styles d’un caméléon comme Bowie.
Naturellement, on ne peut reprocher que peu de choses à ce concert, tant d’un point de vue musical que de l’interprétation de Bowie dont la voix a naturellement mué depuis le début de sa carrière mais tient encore la note. Il manque cependant un petit quelque chose de mystique, de surprenant. Quand on connaît Bowie, on connaît aussi son sens de la prise de risques, de l’ambiguïté, de la provocation. Bowie, c’est le son au service de l’image et inversement. Bowie, c’est la théâtralisation et le spectacle… Alors aussi bon que soit ce live, il lui manque un brin de décalage. Dans un autre style, l’auditeur souhaitant découvrir Bowie en live devra préférer sans aucun doute possible le Live In Santa Monica ’72 ou The Motion Picture avec le « Rock N’ Roll Suicide » de Ziggy Stardust…
Note Rocklegends : 3½ /4
Jean Jean