The Firm - The Firm (1985)

Pistes:

1. Closer
2. Make or Break
3. Someone to Love
4. Together
5. Radioactive
6. You've Lost That Lovin' Feelin'
7. Money Can't Buy
8. Satisfaction Guaranteed
9. Midnight Moonlight



Musiciens :

Paul Rodgers (chant) - Jimmy Page (guitare) - Tony Franklin (basse) - Chris Slade (batterie)

Critique :

Pour être très pragmatique, ce premier album éponyme du groupe, n'est certainement pas l'album de la décennie. Mais en ces temps de sécheresse rock, un album comme celui-ci n'est vraiment pas inintéressant. The Firm peut être considéré comme l'un des supergroups des années 80. Son line-up laisse même assez rêveur! Paul Rodgers au chant, mythique frontman de Free et de Bad Company, Tony Franklin, ex Uriah Heep à la basse, Chris Slade à la batterie... et surtout la mégastar, spérarée de Led Zeppelin depuis quelques années, Jimmy Page à la guitare. Quand on parle de line-up explosif, difficile de faire mieux!

Dans la réalité, ce fût un peu moins probant. Ce premier opus amène le groupe sur un terrain assez populaire à l'époque, celui du hard rock FM. Pas tout à fait hard, mais un peu plus dur que le rock, les deux hommes de tête connaissent bien ce style. Seul problème, à la sortie du disque, le public n'est pas au rendez-vous, et l'album ne connaît pas le succès. Le plus étonnant, c'est que la tournée se joue quasiment à guichet fermé! Pourtant, autant Page que Rodgers refusent de revenir sur le répertoire de leurs précédents groupes.

Le seul titre chargé de faire vendre l'album est « Radioactive », un bon morceau mais un peu court pour s'imposer sur les ondes. D'autres titres sont par contre plus intéressants, sur le plan de la compo et du jeu. « Money Can't Buy », par exemple, avec base solide de basse qui ressort bien, et quelques effets et autres soli bien foutus de a part de Jimmy Page. « Someone To Love » semblait également plus vendeur. Le son est d'époque, une guitare un peu étouffée avec un léger écho, un refrain plutôt entraînant, et une bonne poussée de Paul RodgersÂ… c'est ce qu'on lui demande ! En le remettant dans son contexte, ce premier essai éponyme était plutôt une bonne surpriseÂ… Le suivant et dernier sera de moins bonne qualité, et signera la fin du groupe !

Jean Jean