ACDC - Highway To Hell (1979)
Pistes:1. Highway To Hell
2. Girls Got Rhythm
3. Walk All Over You
4. Touch Too Much
5. Beating Around The Bush
6. Shot Down In Flames
7. Get It Hot
8. If You Want Blood (You've Got It)
9. Love Hungry Man
10. Night Prowler
Musiciens :
Bon Scott (chant) - Angus Young (guitare) - Malcom Youg (guitare) - Mark Evans (basse) ...
Critique
« Highway To Hell »... comme un pressentiment? Bon Scott savait-il en braillant ce refrain que son dernier souffle le guettait ?
En pleine période ascendante, le malheur frappe le groupe australien qui vient tout juste de sortir l'un des ses plus grands albumsÂ… l'un des incontournables du hard rock. La recette est pourtant trouvée, l'équilibre est atteint : le charismatique Angus Young et sa Gibson SG indémodable et rugissante, Bon Scott et sa voix terriblement criardeÂ… les deux principaux acteurs survoltés d'un groupe indémodable. Mais le destin du chanteur le propulse précipitamment dans les entraillesÂ… de l'enfer ? Bon Scott s'étouffe dans son vomi, un soir trop arrosé (l'histoire n'est pas si originale, John Bonham, batteur de Led Zeppelin connaîtra la même fin quelques années plus tardÂ…).
Sur Highway To Hell, le style s'inscrit dans la continuité des premiers albums du groupeÂ… et dans la lignée des suivants également. En effet, AC DC a un style uniqueÂ… mais n'a aussi qu'un seul style ! Accroché lourdement au manche de sa guitare, Angus se révèle être une inépuisable machine à créer du riffÂ… sans arrêt, et avec une facilité déconcertante. Parmi les plus marquants, on retrouve ceux de la chanson titre, connue de tous. « Highway To Hell » est, au même titre que « Back In Black », l'un des hymnes surpuissants du groupe. Derrière ce titre intro explosif, s'enchaînent rapidement (et brutalement) 9 autres morceaux courts et très saturés. D'ailleurs aucun de ces titres ne déçoit. Ils restent tous de qualité quasi égale avec forcément quelques pointes de génie, quelques riffs plus réussis que d'autres, comme sur « Touch Too Much » et « Get It Hot ».
Highway To Hell ne provoque donc pas la surprise dans sa « mise en scène », il ne révolutionne pas non plus leur musique, mais il a le grand avantage de contenir le meilleur des australiens, parvenant à combler les dernières (petites) lacunesÂ… ou améliorations à apporter à ses prédécesseurs qui laissait déjà augurer le meilleur.
Jean Jean