Pearl Jam - Live On Ten Legs (2011)
Pistes :
1. Arms Aloft
2. World Wide Suicide
3. Animal
4. Got Some
5. State of Love And Trust
6. I Am Mine
7. Unthought Known
8. Rearview Mirror
9. The Fixer
10. Nothing As It Seems
11. In Hiding
12. Just Breathe
13. Jeremy
14. Public Image
15. Spin the Black Circle
16. Porch
17. Alive
18. Yellow Ledbetter
Musiciens :
Eddie Vedder (chant, guitare) - Mike Mc Cready (guitare) - Stone Gossard (guitare) - Jeff Ament (basse) - Matt Cameron (batterie)
Critique :
La discographie live de Pearl Jam frise l'opulence. Il faut dire que, côté quantité, on est rassasié car depuis plusieurs années les Américains proposent l'ensemble de leurs dates de concert en bootlegs officiels sur leur site Internet. De quoi stocker des gigas octets de versions lives diverses et variées. A cela s'ajoute notamment le Live On Two Legs sorti en 1998, compilation de concerts nord-américains donnés la même année. Pour autant, si leurs prestations scéniques filent un bon coup de trique, leurs albums lives restent une énigme et aucun ne fait office de référence absolue. Live On Ten Legs arrive presque à point : fin de la tournée de Backspacer, célébration de leurs 20 ans, mise en hiatus momentané du groupe, cette nouvelle galette semble clore une période avant un éventuel nouveau départ.
Et malgré l'amertume laissée par le précédent Live On Two Legs, le groupe opte une nouvelle fois pour le principe de la compilation live. Ce coup-ci, les 18 titres ont été enregistrés par John Burton entre 2003 et 2010 et remasterisés ensuite par Brett Eliason. Au menu, une alternance des premiers grands classiques du groupe (« Alive », « Animal », « Jeremy ») et de titres fraîchement démoulés de Backspacer (« Unthought Known », « Just Breathe » ou « The Fixer »). Malgré tout, cette setlist laisse à désirer. Et, outre le manque de cohérence d'ensemble logiquement dû à cette notion de compilation de concerts, le choix arbitraire des titres retenus nous prive d'un certain nombre d'incontournables pourtant bien présents sur la tournée 2010. Pas de « Once », « Even Flow » ou « Black » ni de « Red Mosquito » et encore moins de « Betterman » qui reste indéniablement l'un des formidables moments de communion entre Pearl Jam et son public sur scène. Au final, tout est affaire de choix et de point de vue – comme toujours - mais si personne ne remettra en doute les qualités de Pearl Jam, ce live donne une impression d’inachevé, sorte de cadeau de Saint-Valentin pour un amour platonique. Pas de ça chez nous.
Note Rocklegends : 3 /5
Jean Jean