The Divine Comedy - Office Politics (2019)
Pistes :
01. Queuejumper
02. Office Politics
03. Norman and Norma
04. Absolutely Obsolete
05. Infernal Machines
06. You’ll Never Work In This Town Again
07. Psychological Evaluation
08. The Synthetiser Service Centre Super Summer Sale
09. The Life And Soul Of The Party
10. A Feather In Your Cap
11. I’m a Stranger Here
12. Dark Days Are Here Again
13. Philip And Steve’s Furniture Removal Company
14. “Opportunity” Knox
15. After The Lord Mayor’s Show
16. When The Working Day Is Done
Musiciens :
Neil Hannon - ...
Chronique :
Neil Hannon et sa Divine Comedy ont près de trente ans de carrière. Le dandy pop irlandais a traversé la décennie avec une constance rare, une inspiration souvent excitante et une pop sous influence (Bowie, entre autres !) mais très singulière au final. Il nous a souvent habitué à une musique très orchestrée, luxuriante et parfois grandiloquente. Office Politics change un peu de paradigme.
Plus électro, très conceptuel et autant bigarré, l’album surprend clairement. Hannon confesse dans Plugged qu’il a « toujours composé de la musique avec des synthés et des séquenceurs (…). La différence, c’est que, pour la première fois, j’ai eu le courage de mettre ces sonorités électroniques sur le disque ». Côté concept, Office Politics traite de la dualité du monde du travail, avec un regard assez dur, presque cruel. On imagine donc que toutes les atmosphères présentes sur ce disque jouent leur rôle. D’où la surprise sur ce disque, toujours dense et très travaillé mais qui oscille entre pop légère voire dansante (l’excellente « Absolutely Obsolete »), rock sombre et roboratif (« Infernal Machine »), pop futuriste stroboscopique (« Psychological Evaluation »), électro destroy (« The Synthesiser Service Centre Super Sumer Sale ») ou ballade classieuse (A Feather In Your Cap »).
Si le thème reste le fil conducteur, les variations incessantes de styles et, clairement, la qualité à géométrie variable font d’Office Politics un disque ambitieux, assumé par Neil Hannon mais qui ne figure pas au panthéon de ses grandes œuvres.
Note Rocklegends : 3 /5
Jean