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The Greenhornes - **** (Four Stars)Image (2010)

Pistes :

1. Saying Goodbye
2. Underestimator
3. Better Off Without It
4. Cave Drawings
5. Song 13
6. My Sparrow
7. Need Your Love
8. Left The world Behind
9. Go Tell Henry
10. Jacob’s Ladder
11. Get Me Out Of Here
12. Hard To Find

Musiciens :

Craig Fox (guitare, chant) - Jack Lawrence (basse) - Patrick Keeler (batterie)

Critique :

On imagine bien boire une tasse dans le salon de ces gens là, assis dans un vieux canapé en velours, un jukebox Prodige au fond de la pièce qui passe du Kinks en boucle. En clair, The Greenhornes est une bande de mecs restés bloqués à l'époque de la grande pop. Dans les sixties. Plus précisément, The Greenhornes, c'est Jack Lawrence à la basse (Dead Weather, Raconteurs), Patrick Keeler (Raconteurs) à la batterie et Craig Fox à la guitare et au chant. Discret comme un loir, The Greenhornes existe depuis 1996 et sort avec ce Four Stars son quatrième album. Malgré les huit ans qui séparent ce disque du précédent, les membres n'ont pas chômé chacun de leur côté. A croire que tout était réuni pour remettre le couvert et sortir de leur hiatus.

Sans trahir le secret, Four Stars est un bon album à défaut d'être un grand album. Bien sûr, The Greenhornes sonne bien avec sa rythmique métronomique et tranchante, ses riffs précieux à la guitare, son chant versatile et sa production péchue d'antan. Le problème, c'est que Four Stars manque un peu d'homogénéité. Le groupe n'est jamais aussi bon que quand il claque ses intros musclées à la Who (« Saying Goodbye », « Underestimator ») et livre son rock lourd aux refrains Kinksiens. Là, sans tutoyer les sommets de l'originalité, les trois gars de l'Ohio sont aussi convaincus que convaincants. Le trio s'en tire encore haut la main avec son rock garage poussiéreux (« Need Your Love », « Song 13 ») mais fléchit quand il tombe dans les travers de la vieille ballade pop éculée (« Better Of Without It », « My Sparrow ») qui perd toute trace de fraîcheur pour sombrer en partie dans le cliché. Malgré tout, la fougue du trio et ses bonnes influences confirment que Jack White ne s'est pas trompé en se penchant - il y a quelques années - sur le sort des Greenhornes.

Note Rocklegends 3½ /5

Jean Jean

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