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David Bowie - David BowieImage

Photo: © Fernando Aceves

David Robert Jones est né le 8 janvier 1947 près de Londres. Histoire d'un artiste exceptionnel, d'un créateur, du symbole Glam du rock, de l'un des maîtres de la popÂ…

Les débuts:

Comme beaucoup, David a vraiment découvert et apprécié la musique par des grands artistes comme Little Richards ou Chuck Berry. Son premier instrument, le saxophone, il a appris à en jouer dès l'âge de douze ansÂ… puis s'est illustré, par la suite, dans quelques groupes, dont David Jones & The Lower Third, à 16 ans. Au cours d'une bagarre entre ami, il se blesse à l'oeil qui ne s'en remettra jamais complètementÂ… sa pupille reste maintenant dilatée en permanence.
Il sort son premier disque en 1964, avec l'un de ces groupes, les King Bees, puis enchaînera sur plusieurs simples, jusqu'en 1967, avec divers groupes comme les Manish Boys et les BuzzÂ… aucune de ces formations n'ayant jamais percé. Puis, en 1965, David Jones pris le nom de David Bowie (venant du couteau éponyme) pour éviter toute confusion avec Davy Jones, leader d'une autre formation, les Monkees.
En 1967, il sort son premier album sous le pseudo de Bowie, sous le label Deram. Le succès n'est pas encore sur le pas de la porteÂ… L'artiste se retire quelques temps dans un monastère Bouddhiste en Ecosse. Il s'intéresse ensuite à l'art du mime et crée, en 1968, une troupe qui mêle mime, musique et poésieÂ… Bowie montre déjà qu'il possède plusieurs facettes fascinantes.
En 1969, il sort son album Man of Words, Man of Music, plus connu aujourd'hui sous le nom de Space Oddity, comme le morceau éponyme, le plus populaire du disque. Bowie est propulsé dans les étoiles, la chanson « Space Oddity », inspirée du film de Kubrick « 2001, L'Odyssée De L'espace », sert de générique à la BBC pour son émission qui montre les premiers pas de l'homme sur la lune. Après avoir tourné avec Marc Bolan (autre symbole glamÂ…), il crée The Hype avec, notamment, Mick Ronson (son futur compère inséparable) et Tony Visconti, bassiste et surtout producteur qui aura énormément d'influences sur la carrière de l'artiste.

Les 70'sÂ… « When Ziggy Plays Guitar »:

The Hypes aura surtout permis de préparer la sortie de The Man Who Sold The World en 1970. Le succès est mitigé pour cet album aux allures de heavy metalÂ… et surtout pour le scandale provoqué par la pochette, représentant Bowie en habits de femme. Un an plus tard, il rencontre son premier succès franc avec Hunky Dory, un album somptueux, armé de mélodies subtiles et de morceaux d'anthologie. 1971 marque aussi son mariage avec Angela Barnett, et l'apparition de son style glam androgyne qu'il copie, sans honte à son ami Bolan. Sa popularité est grandissante et l'on raconte que pour faire face à sa notoriété, il s'est inventé un personnageÂ… sorte de super héros : Ziggy Sardust.
En 1972, il sort The Rise and Fall of Ziggy Stardust And The Spiders From Mars avec le groupe du même nom, mené par Mick Ronson. Les foules se déchaînent, Ziggy atteint des sommets et chaque concert offre un spectacle de son et de lumière réellement fantastique. Le succès est tellement étouffant pour son personnage et pour Bowie, qu'il finit par y mettre un terme lors du dernier concert de la tournée, le 3 juillet 1973 (qui existe aujourd'hui en DVD - The Motion Picture). Entre temps, il avait produit quelques uns des grands noms du rock, et ses amis avant tout : Transformer de Lou Reed, ex leader du Velvet Underground qu'il vénère (incontournableÂ… avec l'appui de Mick Ronson aux arrangements), All The Young Dudes de Mott The Hoople (pour qui il a écrit le superbe morceau titre), et Raw Power, dernier album des Stooges.
Aladin Sane sort l'année suivante... Dans un style différent, l'album conserve toujours la grâce et la créativité de l'artiste. Et la même année, Bowie balance Pin Ups, un album uniquement composé de reprises.
En 1974, il s'invente son propre monde futuriste avec Diamond Dogs. Intéressé et influencé par la musique soul, Bowie sort Young Americans en 1975, avec la participation de John Lennon. Puis il part sur Los Angeles pour tourner le film « The Man Who Fell to Earth » dont il ressortira son nouveau personnage fictif, le Thin White Duke avec lequel il enregistre Station to Station, qui arrive dans les bacs en 1976. Il s'est séparé de son épouse et de son manager Tony DeFriesÂ… il est alors méconnaissable et se réfugie dans la drogue.
De retour en Angleterre après son séjour à Los Angeles, Bowie a la mauvaise idée de saluer son public par un salut NaziÂ… très mal reçu ! Il part donc pour Berlin où il démarre sa collaboration nouvelle avec Brian Eno, lui aussi artiste très avant-gardiste. Il plonge dans les influences musicales électroniques et sort, avec son nouveau compère, Low (réputé comme l'une des autres grandes oeuvres de l'artiste) et le très populaire Heroes.
C'est aussi à cette époque que l'artiste ajoute des cordes à son arc, s'essayant notamment à la peinture et ressortant des entrailles de l'oubli son vieil ami Iggy Pop. Il produit The Idiot et Lust For Life, deux des meilleurs albums d'Iggy en solo. Il enchaîne sur un nouveau film « Just A Gigolo » puis enregistre le troisième volet de la « trilogie berlinoise » avec Eno : Lodger en 1979.

Les années 80:

Le début des années 80 marque un nouveau tournant pour BowieÂ… Scary Monsters fait son apparition avec les hits « Ashes To Ashes » et « Fashion ». Il invite Pete Townshend des Who à jouer sur l'albumÂ… Il est devenu un artiste accompli: en plus de la peinture et de la sculpture, il triomphe à Broadway avec une adaptation d'Elephant Man (un énorme succès) et devient un acteur très plébiscité. Durant cette période il privilégie le cinéma...
La page RCA se tourne enfin, et l'album au tube planétaire « Let's Dance » sort chez EMI, en 1983 : son plus gros succès. L'album donne lieu au gigantesque Serious Moonlight Tour, tournée mondiale. Le disque est commercial, et Bowie ne cache pas sa volonté d'offrir au public ce qu'il veut entendre ! Et ça marcheÂ… mais un peu moins sur les deux suivants, Tonight (1984) et Never Let Me Down (1986), passés plus inaperçus.
D'ailleurs, il expliqua plus tard que les années 80 furent ses années noires, tant musicalement qu'avec son public. Il quitte donc la décennie dans une sorte de flou artistique à cause duquel ses fans ont du mal à le reconnaître.

Les années 90 et suivantes:

Juste avant le début des 90's, il tente de se relancer en créant le groupe, Tin Machine, avec les frères Hunt et Tony Sales (anciens musiciens d'Iggy Pop) ainsi que le guitariste Reeves Gabrels. Les albums Tin Machine I et II sortent respectivement en 1989 et 1991Â… mais sans succès. Parallèlement, il ressort sa collection de disque RCA en remasteurisé et fait une tournée promo en 1990 avec le Sound + Vision Tour.
En 1993, Bowie se marie avec le top model Iman et enchaîne sur Black Tie White Noise, un album orienté soul jazzÂ… toujours déroutant. Et pourtant, l'accueil est plutôt bon. Deux ans plus tard, il se remet à travailler avec son ami Brian Eno sur Outside, disque expérimental, électro atmosphérique. La critique acclame Sir Bowie et la tournée consécutive ramène également tous les honneursÂ… d'autant que plusieurs jeunes groupes comme les Smashing Pumpkins, Stone Temple Pilot et Placebo prennent part aux concerts.
Très tôt, au milieu des années 90, il s'est intéressé à la fascinante technologie d'Internet, par le biais de laquelle, il commercialisera un morceau Telling Lies, exclusif pour le web. En 1998, il lance son propre site, Bowienet.
Il n'abandonne pas sa casquette d'acteur et assure, en 1996, le rôle d'Andy Warhol, qu'il connaît bien, pour le film « Basquiat ». 1997 est l'année de ces 50 ans. Il sort Earthling et fête son anniversaire au Madison Square Garden, avec Billy Corgan, son vieux pote Lou Reed, Robert Smith et d'autres grandes stars. En 1999, il sort Hours, plus mitigé, puis Heathen en 2002 et Reality en 2003, tous deux bien accueillis. Il se lance dans une nouvelle grosse tournée, avant que celle-ci soit en partie avortée par des soucis de santé. Aujourd'hui, son grand retour sur scène est attendu pour 2006 avec un nouvel opus dans les pochesÂ…

Infos artiste

Site Web: BowieNet

Discographie Albums :

1967 -David Bowie
1969 - Space Oddity
1970 - The man who sold the world
1971 - Hunky Dory
1972 - The Rise and Fall of Ziggy Stardust
1973 - Aladin Sane
1973 - Pin Ups
1974 - Diamond Dogs
1975 - Young Americans
1976 - Station To Station
1977 - Low
1977 - Heroes
1979 - Lodger
1980 - Scary Monsters
1983 - Let's Dance
1984 - Tonight
1987 - Never Let Me Down
1989 - Tin Machine
1991 - Tin Machine II
1992 - Oy Vey Baby
1993 - Black Tie White Noise
1993 - Buddah of suburbia
1995 - Outside
1997 - Earthling
1999 - Hours...
2002 - Heathen
2003 - Reality

Discographie sélective lives :

1973 - The Motion Picture
1974 - Live at the Tower of Philadelphia
1978 - Stage

Quelques livres:

2000 - L'intégrale: 1970-1980
2004 - David Bowie: Une étrange fascination
2005 - Du provocateur au séducteur ultramoderne

Quelques dvds:

2002 - Best Of
2003 - The Motion Picture
2004 - Reality Tour 2003 - Live At Dublin

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