The Ramones - Too Though To Die (1985)

Pistes:

1. Mama's Boy
2. I'm Not Afraid Of Life
3. Too Tough To Die
4. Durango 95
5. Wart Hog
6. Danger Zone
7. Chasing The Night
8. Howling At The Moon (sha La La)
9. Daytime Dilemma (dangers Of Love)
10. Planet Earth 1988
11. Humankind
12. Endless Vacation
13. No Go

Musiciens :

Joey Ramone (chant) - Johnny Ramone (guitare)- Dee dee Ramone (basse) - Richie Ramone (batterie)

Critique 1:

Cet album est un pur bijou du punk.

Il symbolise à merveille la rage, la simplicité (ce qui n'est pas péjoratif dans ce cas là) et le tonus du punk !
Les Ramones sont déjà devenus, à cette époque, un groupe culte du mouvement punk avec des titres comme « Blitzkrieg Bop », « Beat On The Brat », « Sheena Is A Punk Rocker », « Pinhead »…
Too Tough To Die est animé par la fièvre créative de Dee Dee, la bassiste. Il compose à lui seul la majorité des titres de l'album et il chante deux d'entre eux (sur les rééditions, il existe des reprises des titres de l'album chantés par Dee Dee car Joey, malade, ne pouvait pas assurer ses parties de chant durant une période de l'enregistrement).

Un enchaînement de titres sublimes et rageur et la présence du seul et unique instrumental du groupe : Durango 95, écrit par le guitariste Johnny Ramone.
A noter, que c'est le premier album avec Ritchie Ramone à la batterie, qui remplace Marky, partie soigner son alcoolémie loin du groupeÂ…

L'album s'ouvre par le tonique « Mama's Boy », titre classique des Ramones qui nous plonge bien dans l'ambiance générale de l'album.
Les titres s'enchaîne jusqu'à « Wart Hog », chansons chantée par Dee Dee et qui se révèle être un véritable symbole punkÂ…le bassiste crache toute sa haine à propos d'une société qui ne l'a pas forcément aidé. Elle peut également se révéler comme une sorte de thérapie contre son addiction à la drogue.
Viennent ensuite des titres plus conventionnel destinés à séduire les radios tels que « Howling At The Moon » ou « Sha La La La », avec présence de synthétiseur dont on aurait pu se passerÂ…
L'album se termine sur « Endless Vacation » (chansons chantée, ou plutôt éructée, par Dee Dee) et « No Go » qui clôt parfaitement ce qui peut être considéré comme un des meilleurs albums du groupe !

Chronique par Looping Murdock du site Rats In The Cellar

Critique 2:

Le dernier grand Ramones! Un des groupes punk les plus influents de l'histoire, un des plus admirés, The Ramones...

Né à New York en 1974, le groupe secoue déjà la planète avec une trilogie punk d'anthologie, trois premiers albums assassins. Ils se sont nourris aux Stooges, ont donné une partie de leur style aux Clash (dont on ne peut nier une certaine ressemblanceÂ…)Â… mais ont fait leur réputation plus rapidement que les autres.

Avec To Tough To Die, ils reviennent en 1984 avec un album indéniablement punk, à l'état pur ! Une production et un style assez minimalistes, où riffs barrés s'entrechoquent avec des accords de puissance bien grassouillets. En parallèle des années 80 très aseptisées, la famille Ramone balance une bombe (la dernière qui vaut vraiment le coup avant l'explosion). Et même si les avis sont très partagés, que les trois premiers disques ont tendance à être mis en avant, To Tough To Die avec de gros morceaux comme « Mama's Boy », « I'm Not Afraid Of Life » et « Daytime Dilemma » fait une excellente transition entre la grande époque punk 70's (avec Les Pistols notamment) et les futurs punk revivals (comme Green Day par exemple).

Jean Jean