HIM - Dark Light (2005)

Pistes :

1. Vampire Heart
2. Rip Out The Wings Of A Butterfly
3. Under The Rose
4. Killing Loneliness
5. Dark Light
6. Behind The Crimson Door
7. The Face Of God
8. Drunk On Shadows
9. Play Dead
10. In The Nightside Of Eden

Musiciens :

Ville Valo (chant) - Linde (guitare) - Gas (batterie) - Burton (claviers) - Migé (basse)

Critique :

Avec son premier album romantico gothique, et un deuxième opus metal glam-rock, HIM et Ville Valo, les finlandais, avaient laissé une impression de renouveau dans le monde du metal. Mais voilà, 5 ans après Razorblade Romance, force est de reconnaître que les meilleurs albums de Valo semblent derrière lui et non devant... s'il continue à suivre cette même lignée.

Il faut dire, incontestablement, qu'un souffle s'épuise si l'on ne prend pas une nouvelle bouffée d'air. C'est un peu le cas de HIM aujourd'hui. Et cette impulsion nouvelle, Valo la promet à chaque nouvelle production: des influences Pink Floyd, ou un retour à un rock glam 70's, les envie ne manquent pas... mais ne se transforment pas.

En faisant appel à Tim Palmer à la production (qui a, entre autres, travaillé avec The Mission), on pouvait tous attendre bien plus qu'une pâle copie des précédents opus, une prise de risque supplémentaire. Concrètement ici, ce n'est pas le cas, manque de courage, de conviction... ou de possibilité? La dureté de ces propos « n'attaque » réellement que le manque d'originalité de Valo pour ce cinquième album studio. Parce que, après tout, Dark Light, n'est pas un mauvais album, les mélodies restent tout à fait correctes. Toujours sur la même base, une guitare assez lourde en fond, ou quelques riffs bien gras en intro, bien vite rattrapée par les claviers et la voix aguicheuse de Valo (devenu presque plus populaire pour son côté séducteur... dont il joue pas mal à l'occasion...).

On ne doute pas non plus un seul instant que « Rip Out The Wings Of A Butterfly », premier single du disque, fera l'effet marketing nécessaire pour faire basculer le fan vers l'achat.

Ce qui reste vraiment le plus énervant, c'est que HIM tombe aujourd'hui dans la banalité avec un « peut mieux faire! » évident. D'une position d'outsider talentueux, le groupe bascule vers une popularité "populaire" énervante...

Note Rocklegends : 3 /5

Jean Jean