Metronomy - Metronomy Forever (2019)
Pistes :
01. Wedding
02. Whitsand Bay
03. Insecurity
04. Salted Caramel Ice Cream
05. Driving
06. Lately
07. Lying Low
08. Forever Is A Long Time
09. The Light
10. Sex Emoji
11. Walking In The Dark
12. Insecure
13. Miracle Rooftop
14. Upset My Girlfriend
15. Wedding Bells
16. Lately (Going Spare)
17. UR Mixtape
Musiciens :
Joseph Mount (chant, claviers, guitare) - Anna Prior (batterie, chant) - Oscar Cash (saxophone, claviers, guitare, chœurs) - d'Olugbenga Adelekan (basse, chœurs)
Chronique :
Joseph Mount et son Metronomy sont l’un des groupes les plus intéressants de cette décennie. Aventureux, décalé, prolifique mais appliqué (six albums en treize ans), Metronomy embrasse une pop protéiforme, souvent synthétique mais très mélodieuse. Comment ne pas être charmé par The English Riviera et Love Letters, deux coups d’éclats !
Metronomy Forever, ce titre sonne sur le papier comme un best of, une synthèse de cette grosse douzaine d’années de discographie. Dans les faits, c’est assez raccord. Joseph Mount et les siens poursuivent leur sillon. A une exception près ! Les guitares sont excessivement en retraits, voire quasi absente du tableau. Ce disque est une collection de titres bubble-gum guidés par la basse, les synthés et entrecoupés d’intermèdes instrumentaux qui apportent… certainement quelque chose. Certainement. C’est comme si Mount voulait casser un certain esprit mainstream de chansons plus immédiates (« Whitsand Bay », « Salted Caramel Ice Cream », « The Light », « Sex Emoji ») en les entrecoupant de digressions perturbantes. Clairement, Metronomy n’a pas perdu la main sur cette pop aventureuse, plus qu’expérimentale, mais cette saccade assez récurrente a tendance à diluer l’osmose globale. Ce n’est qu’un point de vue. Dans ses interviews, Mount reconnaît lui-même qu’il disposait d’un album plus compact et qu’il a souhaité l’étoffer. Comme quoi.
Le principal, c’est de se sentir à l’aise avec ces dix-sept pistes de pop électro-statique. Et avec tant de versatilité au fil des albums et autant d’appréciations subjectives possibles, chacun ira de sa propre vision des choses. C’est le propre de l’auto-réinvention.
Note Rocklegends : 3 /5
Jean