Temples - Sun Structures
(2014)
Pistes :
1. Shelter song
2. Sun structures
3. The golden throne
4. Keep in the dark
5. Mesmerise
6. Move with the season
7. Colours to life
8. A question isn't answered
9. The guesser
10. Test of time
11. Sand dance
12. Fragment's light
Musiciens :
James Edward Bagshaw (guitare, chant) - Thomas Edison Warmsley (basse) - Sam Toms (batterie) - Adam Smith (claviers, guitare)
Critique :
Précédé d’une réputation d’orfèvres pop psychédéliques et d’un marketing viral porté notamment par Noel Gallagher, Suede et Johnny Marr, Temples a mis en émoi une partie de la toile avec ses premiers singles sortis l’an dernier. Tout s’est donc accéléré pour les anglais qui n’ont pas vu le vent tourner. Six mois plus tard, Sun Structures débarque avec la lourde tâche de faire face à une attente interminable. A double tranchant dit-on…
Bien calé dans le sillage ondulant des défricheurs contemporains de la pop psyché du 21ème siècle (Tame Impala en tête…), Temples ouvre les portes de la perception avec un album aux mélodies luxuriantes et à la production perchée. Impressionnant dans la construction de mélopées alambiquées aux structures aériennes, le groupe mettra tout le monde d’accord sur un vrai talent qui n’est pas forcé.
Plus pertinents que Tame Impala, plus lunaires que Jacco Gardner et moins électro statique que les excellents MGMT, Temples offre quelques grands moments d’un psychédélisme cosmique d’anthologie : « The Golden Throne », « Mesmerise », « Colours Of Life » et « The Guesser » donnent quelques frissons démentiels pendant que « Move With The Season » transporte dans un univers tridimensionnel, sorte de road trip ébouriffant sous LSD. L’un des sommets les plus stupéfiants du disque.
Malheureusement, ces coups d’épates écrasent littéralement quelques pièces plus dispensables, quoique honorables, comme « Shelter Song », « Keep In The Dark » ou « Sand Dance ». Mais outre cette exigence qui n’existe que par les exceptionnels bouts de génie délivrés par ces anglais, Sun Structures donne un premier crédit mérité à ses quatre garçons plein d’avenir. Bien à eux.
Note Rocklegends : 3½ /5
Jean Jean
