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The Last Shadow Puppets - Everything You’ve Come To ExpectImage (2016)

Pistes :

01. Aviation
02. Miracle Aligner
03. Dracula Teeth
04. Everything You’ve Come To Expect
05. The Element Of Surprise
06. Bad Habits
07. Sweet Dreams, TN
08. Used To Be My Girl
09. She Does The Woods
10. Pattern
11. The Dream Synopsis

Musiciens :

Miles Kane (guitare, chant) – Alex Turner (guitare, chant) – James Ford (production, basse) - Owen Pallett (arrangements)

Chronique :

Stylés entre Mods et petites frappes, détendus au possible - d’aucuns diront presque désinvoltes - Miles Kane et Alex Turner réaniment les Last Shadow Puppets attendus avec obstination par la presse et le public depuis 2008. Des lustres donc… Sans stress ni pression, les deux néo-californiens se sont retrouvés pour ériger une nouvelle collection de chansons classieuses et sensuelles.

Pour évacuer le doute, les Puppets frappent direct dans le buffet. « Aviator » offre une profondeur mélodique, la grandiloquence attendue et prouve encore le génie musical du binôme. Impressionnant, le riff de fond est simplement dément, les deux voix se télescopent et les arrangements de cordes amènent la puissance. Un grand morceau pour mettre d’entrée tout le monde d’accord. Le brelan de titres introductifs se poursuit avec l’élégante « Miracle Aligner » et surtout « Dracula Teeth » et sa basse chaloupée. Basse qui tient d’ailleurs une belle place dans cet album, comme marque de référence (avouée…) au Gainsbourg époque Mélody Nelson.

A même de pousser la chansonnette avec un certain goût pour la ballade charnelle, Alex Turner sort le grand jeu et les mimiques crooners sur « Everything You’ve Come To Expect » et « Sweet Dreams ». Pas complètement assagi et porté par un jeu de guitare bigarré et une âme vicelarde, Kane lâche les chevaux sur l’honorable single « Bad Habits ». Mais c’est lorsqu’il casse ses propres modèles que le binôme dépasse ses limites comme sur « The Element Of Surprise », sorte de « Let’s Dance » du disque, et « Pattern », pop sucrée assumée aux orchestrations corpulentes. Clairement, le travail parfaitement exécuté de James Ford à la production (habituel producteur des Arctic Monkeys et du premier Last Shadow Puppets) et Owen Pallett aux orchestrations (également sur le premier album et proche d’Arcade Fire) donne une ampleur et une forte valeur ajoutée à ce disque.

Sans atteindre la fraîcheur et l’ébahissement en partie dus à l’effet de surprise sur The Age of The Understatement, ce deuxième album constitue un véritable retour en force qui réussit beaucoup de choses tout en évitant la déception et l’amertume.

Note Rocklegends : 4 /5

Jean

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