The Counting Crows - August And Everything After (1993)
Pistes :1. Round Here
2. Omaha
3. Mr. Jones
4. Perfect Blue Buildings
5. Anna Begins
6. Time And Time Again
7. Rain King
8. Sullivan Street
9. Ghoet Train
10. Raining In Baltimore
11. A Murder Fo One
Musiciens :
Adam Duritz (harmonica, piano, chant) - Steve Bowman (batterie) - David Bryson (guitare) - Bill Dillon (guitare) - Denny Fongheiser (percussions, batterie) - Charlie Gillingham (piano, Orga) - David Immerglück (guitare, mandoline) - Matt Malley (basse, guitare)
Critique :
Il va sans dire, les Counting Crows doivent uniquement leur popularité au single « Mr Jones », issu de ce premier album studio enregistré avec l'aide de T-Bone Burnett. Une fois passé sur les ondes, « Mr Jones » deviendra une référence intemporelle du rock FM et occupera des années durant, une place de choix sur les radios. L'album se vendra à un peu moins de 10 millions d'exemplaires.
Comme toute médaille a son revers, à l'instar de groupes comme Nada Surf, l'image des Counting Crows allaient être collée à un unique single (surtout en France). Leur carrière mérite bien mieux que cette approche réductrice. A commencer par ce August And Everything After. Ici, pas de rock agressif, de guitares saturées ou de rythmiques endiablées, les Counting Crows mettent en avant une pop très mélodique, colorée de rock alternatif, de country et de folk. On leur reconnaît des influences de Van Morrison et de REM, ce qui semble assez pertinent.
Tout de suite engagé par un morceau poignant, « Round Here », l'album est principalement constitué par une succession de ballades pop et folk (mis à part « Mr Jones » ou « Round Here »). Un rythme souvent soft, un ton assez mélancolique, avec guitare, piano, orgue, accordéon parfois, qui appuient perpétuellement la voix chargée d'émotion de Adam Duritz. Il est clairement l'un des piliers de la réussite de ce premier disque, tant dans son rôle de songwriter que de compositeur ou de chanteur. Onze titres rigoureusement composés, enfilés comme des perles, aussi magiques qu'une pluie d'étoiles filantes. Et sans jamais lasser. Absolument splendide.
Jean Jean