Toy - Toy (2012)
Pistes :
1. Colours Running
2. Reasons Why
3. Dead & Gone
4. Lose My Way
5. Drifting Deeper
6. Motoring
7. My Heart Skips A Beat
8. Strange
9. Make It Mine
10. Omni
11. Walk Up To Me
12. Kopter
Critique :
Maxim Barron (basse) - Tom Dougall (guitare, chant) - Dominic O'Dair (guitare) - Charlie Salvidge (batterie)
Musiciens :
Un nouveau groupe londonien et talentueux, une histoire qui se répète inlassablement. Formé en 2010 sur les cendres de Joe Lean & The Jing Jang Jong, Toy a le buzz au cul, notamment depuis qu'il a assuré la première partie de The Horrors (comme quoi, la hype c'est contagieux).
Deux ans plus tard, Toy accouche d’un premier album produit par Dan Carey (Tame Impala, Franz Ferdinand, The Kills…) et qui annonce déjà la couleur et offre quelques certitudes. Leur rock psychédélique et cosmique - à la limite du krautrock – sonne paradoxalement au final très contemporain. Clairement, les quatre premiers titres sont grisants et témoignent de l’incroyable talent mélodique des jeunes anglais. Le style se dessine assez rapidement : lignes de basse rugissantes, riffs pop légèrement noisy et voix nonchalante bourrée d’écho. Quatre chansons immédiates, à la fois accessibles et sophistiquées, relevées par d’intarissables montées en puissantes jouissives. En résumé jusqu’ici, l’érection est totale…
A la production, Dan Carey a fait du boulot propre et chiadé, mettant indéniablement en valeur chacun des instruments malgré l’ambiance noisy qui plane sur l’album. Malgré tout, les premières compos placent la barre tellement haute que la suite souffre d’une concurrence déloyale et leur talent se dilue un brin dans une succession de morceaux absolument pas honteux mais simplement moins brillants.
Mais au final, Toy ne loupe pas son entrée en matière offre franchement un premier album clairvoyant et réussi.
Note Rocklegends : 3½ /5
Jean Jean